Le printemps apporte son lot de jours fériés… et de casse-têtes pour les plannings ! En mai et juin 2025, on compte pas moins de 4 jours fériés susceptibles d’impacter votre organisation. Jeudi 1er mai (Fête du Travail) ; Jeudi 8 mai (Victoire 1945) ; Jeudi 29 mai (Ascension) ; Lundi 9 juin (Lundi de Pentecôte). Qu’en est-il si ces jours fériés coïncident avec les jours de repos de vos collaborateurs ? Faut-il les compenser ? Les décaler ? Ou sont-ils simplement « perdus » ? Voici ce que dit la convention collective de la coiffure.
La législation :
La convention collective nationale de la coiffure et des professions connexes clarifie la situation. L’Article 14 (CCN IDCC 2596) stipule que :
« Les jours fériés chômés ne pourront s’imputer sur les jours de repos hebdomadaire du salarié ; sauf si le jour férié coïncide avec le jour de repos habituel du salarié. »
Autrement dit :
Si le jour férié tombe sur un jour habituellement travaillé, il est chômé et payé, sans perte de rémunération.
Mais s’il tombe sur le jour de repos habituel du salarié, il n’est pas rattrapable ni compensé. Il est tout simplement perdu pour le salarié.
Ce que ça implique pour mai-juin 2025 :
Le salarié travaille du mardi au samedi, avec repos fixe le lundi. Le lundi de Pentecôte étant le 9 juin, le salarié :
bénéficiera bien sûr du 1er mai, 8 mai et Ascension si vous êtes fermé ces jours-là.
en revanche, le 9 juin tombe sur son jour de repos habituel, donc pas de récupération ni de compensation à prévoir.
Nos recommandations :
Pour éviter toute « frustration » de vos collaborateurs, nous vous conseillons de clarifier les jours de repos de vos salariés par écrit : contrat, avenant ou planning affiché.
Anticipez aussi les fermetures exceptionnelles : ponts, jours fériés chômés… et informez votre équipe à l’avance.
